Un appareil photo numérique est aujourd'hui un périphérique informatique à part entière. C'est un périphérique d'entrée de données. Il est même devenu un ordinateur puisqu'il dispose d'un processeur, d'une mémoire centrale, d'une mémoire de masse, et de logiciels de gestion d'images selon les paramètres du photographe. Aucune photographie numérique ne peut être exploitée, même simplement consultée, sans l'aide de logiciels informatiques, soit dans l'appareil, soit dans l'ordinateur choisi pour les traiter ou les visualiser.
Je laisse aux artisans photographes les photographies classiques (mariages, communions, portraits, etc) dont la finalité est une impression papier sur Album et/ou agrandissements.
Je peux faire des prises de vues pour illustrer un site Internet ou un document informatique, bref toute activité photographique dont la
finalité est un document électronique.
Je peux également améliorer et intégrer vos propres photographies (voir encadré)
Support de livraison : photos au format JPG sur site internet/CD/DVD/Clé USB/téléchargement
De 1979 à 1986, je fus un jeune artisan photographe avant de revenir à ma formation comptable, puis de me reconvertir dans l'informatique, en partie à cause des perspectives numériques de la photographie qui germèrent à cette époque. La frontière entre un artisan photographe et un informaticien est tombée à travers cette évolution technologique.
Photographe, je traitais moi-même mes photographies dans mon laboratoire couleur et N&B. Je connaissais donc les arcanes pratiques du traitement chimiques des photographies. Les bases théoriques de la lumière et des couleurs sont les mêmes, mais la technologie informatique a remplacé la chimie.
Les techniques de prise de vue n'ont pas changé, mais leurs limites ont été largement repoussées. La sensibilité aux faibles lumières que l'on mesure en ISO (anciennement ASA) a considérablement augmenté. Là où je poussais une pellicule de 400 à 1600 ISO au développement pour gagner 2 valeurs de diaphragmes (ouverture), je peux allègrement photographier aujourd'hui à 3200, 6400 et même, encore dans de bonnes conditions avec mon boîtier numérique 24x36, à 12800 ISO. Je peux même aller jusque 102 000 ISO là où je buttais à 1600 ISO en argentique ! Presque cent fois plus. Cela change les exigences en matière d'éclairage.
Exemple : une photo d'un chat à 25600 iso avec un extrait de son "exif" dans Lightroom : 1/30 à f6.3.
Éclairage : une petite lampe d'une puissance de 11 watts située à 3 mètres dans une pièce toute blanche.
De 2015 jusque mars 2020, une de mes photos était en entête de l'encyclique LAUDATO SI’ dans toutes les langues et également dans le chapitre 24 de la version italienne de l'Osservatore Romano, le journal du Vatican. Mais le site a été restructuré. La page n'a pas suivi, à moins qu'elle réapparaisse un jour en archive sous un autre lien.
Sur la version initiale et dans le chapitre 24 en plaçant, sans cliquer, le pointeur de la souris au-dessus de la photo on voyait apparaître au bout
d'une ou deux secondes le petit encadré qui confirmait que je suis bien l'auteur de la photo, comme l'illustre la capture d'écran ci-dessous.
Jamais les services de l'Osservatore Romano ne m'ont demandé la moindre autorisation pour cette photo publiée avec le copy right "Tous droits réservés"
... Mais cela m'a tellement amusé que je n'ai pas porté plainte. Et puis je suis chrétien, je n'allais pas traîner le Pape devant les tribunaux à
cause d'une petite connerie de certains de ses serviteurs.